Krishnamurti
Source : Psychologies - Maîtres de vie
Le philosophe insoumis
Etre attentif à notre présent
Aux dogmes, modèles, certitudes de toutes obédiences, Krishnamurti oppose la vigilance, la prise de risque, la remise en question, individuelle et permanente. « La vérité n’a pas de sentier, et c’est cela sa beauté : elle est vivante… » Pour y accéder, il suffit de porter l’attention la plus vive à notre présent, notre banalité quotidienne. « L’ignorance, c’est de ne pas se connaître soi-même profondément ; et vous ne pouvez pas vous connaître si vous êtes incapables de vous regarder, de vous voir tels que vous êtes, maintenant, sans déformation, sans désir de changer. Dès cet instant, ce que vous verrez sera transformé, parce que la distance entre l’observateur et la chose observée ayant disparu, il n’y a plus de conflits. »
Aux dogmes, modèles, certitudes de toutes obédiences, Krishnamurti oppose la vigilance, la prise de risque, la remise en question, individuelle et permanente. « La vérité n’a pas de sentier, et c’est cela sa beauté : elle est vivante… » Pour y accéder, il suffit de porter l’attention la plus vive à notre présent, notre banalité quotidienne. « L’ignorance, c’est de ne pas se connaître soi-même profondément ; et vous ne pouvez pas vous connaître si vous êtes incapables de vous regarder, de vous voir tels que vous êtes, maintenant, sans déformation, sans désir de changer. Dès cet instant, ce que vous verrez sera transformé, parce que la distance entre l’observateur et la chose observée ayant disparu, il n’y a plus de conflits. »
Vivre comme un être neuf
« Savoir » au sens où l’entend Krishnamurti, c’est « se dénuder complètement, se dépouiller des accumulations du passé et aborder la provocation [de la vie] à la façon d’un être neuf. » C’est se libérer de la pensée, qui est une réaction de la mémoire visant essentiellement à répéter un schéma connu, rassurant. Sous cet angle paradoxal, la pensée n’est, pour lui, jamais intelligente.
« Savoir » au sens où l’entend Krishnamurti, c’est « se dénuder complètement, se dépouiller des accumulations du passé et aborder la provocation [de la vie] à la façon d’un être neuf. » C’est se libérer de la pensée, qui est une réaction de la mémoire visant essentiellement à répéter un schéma connu, rassurant. Sous cet angle paradoxal, la pensée n’est, pour lui, jamais intelligente.
La peur empêche l’épanouissement de l’esprit
L’école est « un moule mortifère » axé sur le passé, la spécialisation, la compétition et l’autorité. A cette critique, il a apporté une réponse concrète : la création de quatre écoles à travers le monde, où sont enseignées aussi bien la connaissance de soi que les mathématiques. Elles s’attachent à éduquer et à enseigner du savoir, sans autorité ni peur : « Dès qu’il y a crainte, vous cessez d’apprendre vraiment. » La peur abrutit le cerveau, « empêche l’épanouissement de l’esprit et de la bonté… Accumuler des connaissances vous rend mécanique, mais apprendre permet à l’esprit d’être plein de spontanéité, de jeunesse, de subtilité. »
L’école est « un moule mortifère » axé sur le passé, la spécialisation, la compétition et l’autorité. A cette critique, il a apporté une réponse concrète : la création de quatre écoles à travers le monde, où sont enseignées aussi bien la connaissance de soi que les mathématiques. Elles s’attachent à éduquer et à enseigner du savoir, sans autorité ni peur : « Dès qu’il y a crainte, vous cessez d’apprendre vraiment. » La peur abrutit le cerveau, « empêche l’épanouissement de l’esprit et de la bonté… Accumuler des connaissances vous rend mécanique, mais apprendre permet à l’esprit d’être plein de spontanéité, de jeunesse, de subtilité. »
Trouver l’immobilité de l’esprit
S’il ne donne jamais sa propre méthode de méditation, Krishnamurti explique comment voir, en solitaire, la vérité. « Savez-vous ce que signifie : regarder un arbre et n’avoir aucune pensée, aucun souvenir interférant avec votre observation, vos sensations, votre sensibilité, votre état nerveux dans ce moment d’attention, de sorte qu’il y ait seulement l’arbre et non vous qui regardez cet arbre ? » Alors l’observateur est aboli.
Dans cette immobilité de l’esprit, « la vérité peut entrer en existence ». Cet état est pour lui création, un espace sans bornes, qui bruisse de « l’extraordinaire énergie de l’univers »
S’il ne donne jamais sa propre méthode de méditation, Krishnamurti explique comment voir, en solitaire, la vérité. « Savez-vous ce que signifie : regarder un arbre et n’avoir aucune pensée, aucun souvenir interférant avec votre observation, vos sensations, votre sensibilité, votre état nerveux dans ce moment d’attention, de sorte qu’il y ait seulement l’arbre et non vous qui regardez cet arbre ? » Alors l’observateur est aboli.
Dans cette immobilité de l’esprit, « la vérité peut entrer en existence ». Cet état est pour lui création, un espace sans bornes, qui bruisse de « l’extraordinaire énergie de l’univers »
La beauté existe là où l’ego n’est point
« L’amour n’est pas la sensation. L’amour n’est ni le plaisir, ni le désir, ni son assouvissement. L’amour n’est ni la jalousie ni la haine. L’amour sait être généreux, compatissant, plein de tact. Pourtant, ces qualités ne sont pas l’amour. Il faut, pour y accéder, être extrêmement sensible à la beauté. Il ne s’agit pas de la beauté d’une femme, d’un homme… La beauté dont je parle existe là où l’ego n’est point. Cette beauté, cet amour, cette vérité, c’est la plus haute forme d’intelligence… »
« L’amour n’est pas la sensation. L’amour n’est ni le plaisir, ni le désir, ni son assouvissement. L’amour n’est ni la jalousie ni la haine. L’amour sait être généreux, compatissant, plein de tact. Pourtant, ces qualités ne sont pas l’amour. Il faut, pour y accéder, être extrêmement sensible à la beauté. Il ne s’agit pas de la beauté d’une femme, d’un homme… La beauté dont je parle existe là où l’ego n’est point. Cette beauté, cet amour, cette vérité, c’est la plus haute forme d’intelligence… »
L'amour ne sait rien du passé ni du futur, il est sans cesse nouveau
2 Response to Krishnamurti
C'est toujours inspirant de venir lire ton blog... Je reviens après longtemps et qui est là pour m'accueillir avec un sourire de connivence ? Jiddu ! :)
Je te souhaite une belle année, riche de simplicité, d'attention et de constance chaque jour renouvelée à l'essentiel.
C'est un plaisir de te voir ici.
Ton dernier article sur l'expérience personnelle m'a fait beaucoup rire ! :-) Artaud, c'est une excellente trouvaille !
Ton blog est une source d'inspiration pour y relever ses pensées.
Je te souhaite une heureuse année portée par les vents bénéfiques de la créativité et de la nouveauté.
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