Albert Einstein
Source : Psychologies - Maîtres de vie
Le génie marginal
L’univers est spirituel
Einstein est frappé dès son plus jeune âge par le fait que l’univers est intelligible. L’esprit humain peut établir les lois de la mécanique céleste, de la chute des corps… et les retrouver dans la nature. Cette concordance "miraculeuse" ne saurait être le fruit du hasard. Elle prouve qu’une transcendance commune nous englobe. L’univers n’est pas une création divine, il est la divinité même. C’est "Dieu" ou "le Vieux" dans une vision panthéiste proche de celle de Spinoza. La recherche scientifique devient donc une démarche spirituelle et la physique une métaphysique. Il ne cesse de proclamer la dimension spirituelle de son travail scientifique.
La force de la perfection
Un univers ainsi divinisé ne peut obéir qu’à des lois parfaites. Cette notion de "perfection" est difficile à saisir pour le non scientifique. Que demande-t-on à une théorie scientifique ? De coller à la réalité, de faire des prédictions qui se révèlent exactes.
Einstein, lui, demande plus que cela. Il veut des constructions intellectuelles impeccables, à partir de principes simples et peu nombreux, cimentées par des enchaînements de cause à effet, refusant les hypothèses ad hoc, donnant de véritables explications, etc. L’erreur est laide, la vérité est belle. Application concrète : la gravitation. Newton a posé les lois de l’attraction universelle. Les physiciens en utilisent tous les jours les équations et cela marche admirablement. Einstein va remettre en cause cette théorie, car il lui trouve d’insupportables faiblesses conceptuelles. A ses yeux, elle est laide, donc fausse. Il fonde alors une nouvelle théorie de la gravitation la relativité généralisée.
La pensée avant tout
L’homme ne peut se limiter à explorer l’univers, il doit le penser. La science ne doit donc pas procéder par la voie inductive, les faits d’abord, les idées ensuite, mais, en sens inverse, par la voie déductive. D’abord la théorie, ensuite la confrontation avec les faits. Einstein impose le primat de la théorie.
La Raison, seule arme de paix
Elle commande l’univers, elle devrait aussi commander les hommes. Einstein se veut rationnel, raisonnable dans ses choix philosophiques comme politiques. Ce parti pris de la raison condamne la violence sous toutes ses formes. Einstein est un pacifiste militant et seule une ruse diabolique de l’histoire – la crainte d’une arme nucléaire nazie – en fera l’avocat de la bombe atomique. C’est par la raison et jamais par la force que les hommes doivent chercher la solution de leurs différends. Cette même raison conduit à privilégier la solidarité contre la compétition, et l’oriente vers les thèses socialistes.
Etre un citoyen du monde
L’humanité participe à cet ordre cosmique universel. C’est dire qu’elle est une, que les hommes sont tous semblables. Les nations, les tribus, les religions qui les séparent ne sont que des survivances. Seule une organisation mondiale peut prendre en charge les problèmes de l’humanité. Cet universalisme l’a conduit à rejeter ses racines juives pour se vouloir citoyen du monde. Mais, là encore, l’histoire lui imposera de revendiquer son identité. Face à l’antisémitisme virulent puis au nazisme, il s’engage dans le mouvement sioniste et devient un "défenseur de la tribu".
Einstein est frappé dès son plus jeune âge par le fait que l’univers est intelligible. L’esprit humain peut établir les lois de la mécanique céleste, de la chute des corps… et les retrouver dans la nature. Cette concordance "miraculeuse" ne saurait être le fruit du hasard. Elle prouve qu’une transcendance commune nous englobe. L’univers n’est pas une création divine, il est la divinité même. C’est "Dieu" ou "le Vieux" dans une vision panthéiste proche de celle de Spinoza. La recherche scientifique devient donc une démarche spirituelle et la physique une métaphysique. Il ne cesse de proclamer la dimension spirituelle de son travail scientifique.
La force de la perfection
Un univers ainsi divinisé ne peut obéir qu’à des lois parfaites. Cette notion de "perfection" est difficile à saisir pour le non scientifique. Que demande-t-on à une théorie scientifique ? De coller à la réalité, de faire des prédictions qui se révèlent exactes.
Einstein, lui, demande plus que cela. Il veut des constructions intellectuelles impeccables, à partir de principes simples et peu nombreux, cimentées par des enchaînements de cause à effet, refusant les hypothèses ad hoc, donnant de véritables explications, etc. L’erreur est laide, la vérité est belle. Application concrète : la gravitation. Newton a posé les lois de l’attraction universelle. Les physiciens en utilisent tous les jours les équations et cela marche admirablement. Einstein va remettre en cause cette théorie, car il lui trouve d’insupportables faiblesses conceptuelles. A ses yeux, elle est laide, donc fausse. Il fonde alors une nouvelle théorie de la gravitation la relativité généralisée.
La pensée avant tout
L’homme ne peut se limiter à explorer l’univers, il doit le penser. La science ne doit donc pas procéder par la voie inductive, les faits d’abord, les idées ensuite, mais, en sens inverse, par la voie déductive. D’abord la théorie, ensuite la confrontation avec les faits. Einstein impose le primat de la théorie.
La Raison, seule arme de paix
Elle commande l’univers, elle devrait aussi commander les hommes. Einstein se veut rationnel, raisonnable dans ses choix philosophiques comme politiques. Ce parti pris de la raison condamne la violence sous toutes ses formes. Einstein est un pacifiste militant et seule une ruse diabolique de l’histoire – la crainte d’une arme nucléaire nazie – en fera l’avocat de la bombe atomique. C’est par la raison et jamais par la force que les hommes doivent chercher la solution de leurs différends. Cette même raison conduit à privilégier la solidarité contre la compétition, et l’oriente vers les thèses socialistes.
Etre un citoyen du monde
L’humanité participe à cet ordre cosmique universel. C’est dire qu’elle est une, que les hommes sont tous semblables. Les nations, les tribus, les religions qui les séparent ne sont que des survivances. Seule une organisation mondiale peut prendre en charge les problèmes de l’humanité. Cet universalisme l’a conduit à rejeter ses racines juives pour se vouloir citoyen du monde. Mais, là encore, l’histoire lui imposera de revendiquer son identité. Face à l’antisémitisme virulent puis au nazisme, il s’engage dans le mouvement sioniste et devient un "défenseur de la tribu".
Il est plus facile de briser le noyau atomique qu’un préjugé.
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