Au nom de la terre
"Le temps des consciences éclairées, déterminées, agissantes et tranquilles est venu".
"Le modèle arrive à ses limites. Cette période n’est pas une transition, mais une “cahotisation”. On a une magnifique planète que l’on perçoit comme un gisement de ressources qu’on va exploiter pour faire du fric. L’évolution générale, c’est l’épuisement. Bizarrement, je crois que notre civilisation actuelle est la plus fragile de l’histoire de l’humanité...". (...)
"Je visite beaucoup de chefs d’entreprise. Ils me disent “Mon entreprise va bien, moi je vais mal”. L’humanité est triste. On le voit bien par l’augmentation des prises d’anxiolytiques. Il y a une misère atroce qui est sur le sens. Le bonheur devient rare."
"Le bonheur, c’est être heureux d’être en vie. Paradoxalement, on peut avoir des milliards sans y accéder. En Afrique, les gens qui auraient toutes les raisons du monde de se lamenter ne perdent pas une occasion de transformer la vie en une espèce d’état jubilatoire. Nous, en Europe, on a soi disant tout et il y a une sorte de misère intérieure. On compense le déficit d’être par une boulimie de l’avoir. Nous sommes dans une civilisation qui nous dit : “Ne soyez pas satisfaits, ayez toujours plus”. Le bonheur ce n’est pas ça. Il est dans la simplicité, la sobriété."
"Aujourd’hui, l’indispensable est limité et le superflu est illimité. Ceux qui vendent des produits de luxe, ne connaissent aucune crise. Par contre, pour accéder à un simple bol de soupe, les gens ont du mal. Aujourd’hui, le politique n’est pas du tout visionnaire. Mais la société civile, elle, est fertile en initiatives. Ce que nous prônons, avec notre concept d’Oasis en tout lieu, ce n’est pas de l’autarcie, mais de l’autonomie. J’ai confiance. Comme disait Victor Hugo, “rien n’est plus puissant qu’une idée dont l’heure est venue”."
Pierre Rahbi
"Je visite beaucoup de chefs d’entreprise. Ils me disent “Mon entreprise va bien, moi je vais mal”. L’humanité est triste. On le voit bien par l’augmentation des prises d’anxiolytiques. Il y a une misère atroce qui est sur le sens. Le bonheur devient rare."
"Le bonheur, c’est être heureux d’être en vie. Paradoxalement, on peut avoir des milliards sans y accéder. En Afrique, les gens qui auraient toutes les raisons du monde de se lamenter ne perdent pas une occasion de transformer la vie en une espèce d’état jubilatoire. Nous, en Europe, on a soi disant tout et il y a une sorte de misère intérieure. On compense le déficit d’être par une boulimie de l’avoir. Nous sommes dans une civilisation qui nous dit : “Ne soyez pas satisfaits, ayez toujours plus”. Le bonheur ce n’est pas ça. Il est dans la simplicité, la sobriété."
"Aujourd’hui, l’indispensable est limité et le superflu est illimité. Ceux qui vendent des produits de luxe, ne connaissent aucune crise. Par contre, pour accéder à un simple bol de soupe, les gens ont du mal. Aujourd’hui, le politique n’est pas du tout visionnaire. Mais la société civile, elle, est fertile en initiatives. Ce que nous prônons, avec notre concept d’Oasis en tout lieu, ce n’est pas de l’autarcie, mais de l’autonomie. J’ai confiance. Comme disait Victor Hugo, “rien n’est plus puissant qu’une idée dont l’heure est venue”."
Pierre Rahbi
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