Le Serpent
The Mind's Garden by *elpinoy
Alors nous allons entrer là dans un domaine qui risque fort écarquiller les yeux des profanes. Il y est question du Serpent. Le Serpent de la Genèse a été diabolisé par l'Eglise Catholique romaine. Il serait l'animal maudit qui a induit la femme en tentation. Ce qui nous reste de la vérité historique de la Création du monde dans la Bible est bien sûr à prendre avec des pincettes. Il faut lire entre les lignes car bien souvent le sens littéral en cache un autre beaucoup plus profond.
Le Serpent à l'Origine était le symbole de la Connaissance. Il faut donc bien réfléchir sur le Serpent du Jardin d'Eden. Qui était-il exactement ? Et que révéla-t-il à Eve qui provoqua le courroux de Yahvé ? Il faut savoir que dans tous les milieux gnostiques, hermétiste, ésotériques, le vrai Dieu n'est pas Yahvé... nous n'en dirons pas plus pour l'instant mais peu à peu le secret vous sera délivré...
ELEVER LE SERPENT INTERIEUR
ou la Vision Kabbalistique du Serpent de la Genèse
par Rabbi Yakob Funès
Un texte transmis par un ami sur le Serpent de la Genèse en une vision unifiante. Une autre manière de dire ce que nous avons déjà dit au sujet de l’utilisation des symboles au sein de Torah.
Au travers de l’histoire, le serpent reste le symbole le moins bien connus des éléments bibliques, souvent associé au mal et aux forces de la tentation et de la chute. Mais, si nous regardons le serpent avec des yeux de kabbalistes et non de simples croyants, alors les enseignements qu’il recèle sont nombreux et l’histoire du Jardin d’Eden prend une coloration bien différente : de la chute nous trouvons alors une transformation spirituelle et un développement possible de l’homme dans la liberté de la Création.
Dans la tradition des maîtres hassidim, un des principes afin d’obtenir une compréhension plus pénétrante et plus grande de la Torah est d’utiliser celle-ci comme un manuel qui par l’alchimie de la psychologie intime de l’âme peut être compris plus aisément. Chaque personne, lieu, événement, objet représentent un élément organique de la psyché humaine et divine. Par ce mode de connaissance, le serpent du Jardin peut être symboliquement un représentant des instincts primitifs qui se cachent en chacun de nous. En fait, les sages nous disent « le serpent était à l’origine destiné à un grand serviteur de l’homme » (Sanhédrin 59b).
Nos sages, de mémoire bénie, nous donnent ici une vision étonnante qui développe plus avant notre compréhension du serpent. Ils disent que le serpent avait à l’origine des jambes et qu’il fut maudit (Zohar I 171a). Symboliquement, cela signifie que la condition première au sein de tout un chacun est de pouvoir se mouvoir et de grimper, de s’élever afin d’atteindre des sommets dans l’illumination et la compréhension du divin. Cela signifie aussi que nous sommes capables intrinsèquement de remplir notre vie, de faire vivre le royaume de Dieu en nous et autour de nous. A ce niveau, la bénédiction spirituelle ultime est possible. Mais lorsque le serpent est maudit par Dieu afin de « ramper sur son ventre et de manger la poussière de la terre » (Genèse 3, 14), la condition première change drastiquement et nous sommes alors enfermés dans les formes inférieures de la passion.
Afin de comprendre ce changement profond, nous devons à nouveau nous tourner vers les maîtres de la tradition kabbalistique. La Kabbale (Zohar II, 23b et Midrash Rabba baMidbar 14, 12) enseigne en effet qu’il existe quatre niveaux de compréhension et que pour faire un être humain intégral, l’on doit avoir quatre niveaux ou quatre éléments de la nature : l’élément physique (terre), la nature émotionnelle (eau), l’abilité intellectuelle (air) et la dimension spirituelle (feu). En ôtant les jambes au serpent et en le forçant à ramper sur le sol, l’élément ou la pulsion physique est confiné, selon nos maîtres bénis, à la dimension terrestre et physique. Le résultat de cette malédiction est que notre énergie première qui est de réaliser le potentiel transformatif spirituel est à présent dans un état de confinement terrestre, au sein des énergies les plus basses du corps qui sont associées à la sexualité, aux passions physiques et aux désirs terrestres.
C’est la raison pour laquelle nombre de traditions dans le monde ont compris que ce stade inférieur est la source de nos obstacles à atteindre des niveaux de spiritualité supérieurs. Comme résultat, le serpent a été condamné comme maléfique.
Délivrer le Serpent intérieur.
Heureusement, la vision conventionnelle qui appelle à la suppression de l’énergie sexuelle ou serpentesque doit être réexaminée sous les feux de la pensée kabbalistique. La Torah nous donne une vision très puissante de ce que peut être notre énergie primale si nous pouvons la faire s’élever à nouveau et la canaliser dans la bonne direction. Relisons en ce sens la rencontre de Moïse et de Dieu sous la forme du Buisson Ardent, il lui est commandé de laisser tomber son bâton sur le sol et de l’élever à nouveau (Shemoth 4, 3-4).
C’est là le symbole du Tikkun ou de la réparation du bris des vases qui est nécessaire à l’évolution spirituelle véritable. En son état de chute, la Torah nous dit que le bâton était un serpent qui faisait peur à Moïse, mais qu’une fois élevé il devint le bâton de Dieu par lequel Moïse réalisa ses miracles (Zohar I, 27a). Cela nous enseigne donc que lorsque nos besoins primaires sont réprimés, nous sommes sans contrôle sur eux, tandis que si nous élevons cette énergie primaire, les mêmes passions sont élevées et transformée et Dieu opère ses miracles au travers de nous (Keter Shem Tov 69).
L’idée est simple voire simpliste : en canalisant nos passions vers le haut, vers les pshères spirituelles nous pouvons transformer un potentiel destructeur en une chose sainte et bonne. Cependant, nos sages, de mémoire bénie, nous mettent en garde que mal dirigée nos passions mènent à l’irresponsabilité et peuvent se révéler dangereuses. Les passions doivent donc être guidées par l’élément de l’air (intellect) avant de pouvoir se transformer et se réaliser en feu (spiritualité) par l’utilisation du modèle kabbalistique des quatre éléments.
La passion comme moyen de transformation.
Le Yetzer haRa - le mauvais penchant - n’est rien de plus que l’énergie réprimée qui doit être transformée et sublimée dans son expression en une énergie spirituelle.
Le Baal Shem Tov, maître de mémoire bénie et que l’huile coule sur ses descendants, soyons dignes d’exprimer sa pensée, explique ainsi que deux lettres hébraïques - Resh et Ayin - épellent le mot « mal » - ra - qui inversé donne le mot « er » qui signifie « être éveillé ». Le yetzer haEr serait alors l’inclinaison à l’éveil qui repose en chacun de nous. Comme le serpent dont les yeux restent toujours ouverts, il y a une part en nous qui doit toujours rester en éveil et être sans cesse stimulée. Par conséquent, lorsque l’on ne participe pas sous une forme ou une autre à la spiritualisation ou à l’expression spirituelle de notre intimité. Nous devons chercher une stimulation extérieure par l’étude, la danse, les chants, l’art. La Kabbale nous enseigne que la sexualité et la spiritualité sont une énergie UNE. Sous sa forme inférieure, elle se manifeste comme un instinct primaire et se manifeste par le stupre. Dans sa forme élevée elle se manifeste comme un amour intense et illimité de l’amour divin, une passion pour la vie et l’éclosion de la beauté de l’être intérieur. En sa forme élevée de joie et de bonheur, elle nous permet d’atteindre les sphères prophétiques de l’inspiration divine (Likkutei Moharan I, 24).
Nos sages, de mémoire bénie, disent que lorsque deux mots hébreux ont une même valeur numérique, ils sont en fait de même essence, mais à un niveau plus subtil et plus occulté. Peut-être est-ce pour cela que les mots hébreux Mashiach (messie) et Na’hash (serpent) ont la même valeur numérique de 358. En surface, ils semblent représenter deux forces opposées, en essence ils sont liés. La tradition nous explique que lorsque l’ère messianique arrivera, nos instincts primaires seront « enlevés » et que tout sera transformé en bon. Cela signifie que ces instincts seront élevés et ne seront plus réprimés mais que la pulsion intime retournera à sa passion originelle de trouver sa réalisation dans la vie spirituelle de l’amour du Dieu vivant (Tikkunei Zohar 21 43a).
La vie est une célébration qui doit être vécue et si l’on nie sa propre nature et ses désirs, alors on nie sa nature divine et humaine, on nie la gloire intrinsèque de notre essence divine. L’individu spirituel a besoin d’éléments positifs pour se transformer, il utilise ses désirs terrestres afin de les sublimer en des expressions créatrices et divines. Il élève le serpent afin de reprendre la route du royaume divin qui est en nous et autour de nous.
Sources : EZOOCULT
20 Response to Le Serpent
D'abord c'est quoi cette image pour illustrer des paroles de torah.
Et a part ça penche toi un peut sur les textes avant de recracher des propos kabaliste que tu as entendu de n'importe quel rabbin et que tu n'as toi même pas compris.
P.S:Est ce que tu sais déjà ce qu'est la kabala.
Sache que je me suis inscrit sur ce site speciallement pour repondre a ton post d'ignorant tellement j'était scandalisé
Tout d'abord, bonjour,
Je ne suis d'aucune religion, mais à l'écoute de toutes, et de tous les êtres surtout.
Ce texte me plaît, car il prend le serpent comme symbole de la sexualité. C'est tout. La sexualité est pour moi cette énergie que l'on peut transformer en énergie de création. C'est cet aspect que je retiens.
Même si ces mots sont ceux de religieux, il reste des mots qui portent une interprétation qui énonce une belle idée : la transcendance. Pensée qu'exprime joliment ce texte. Qu'il soit d'un anonyme ou un rabbin, peu importe.
La Vérité est plus importante que ceux qui la disent.
Et elle empêche les hommes de rester figés sur une étiquette, une fonction, un statut ou à un groupe. La Vérité circule partout, et je la regarde, même quand elle passe dans une religion, que je respecte sans m'y attacher.
Moi en tout cas je suis juif j'etudie tout les jours et je peut vous dire que ce genre de sujet son a prendre avec des pincettes.
de plus votre texte n'est qu'une idée grossièrre d'une seul vision du sujet sur les disaines qui existe.
a part ça cela me ferait plaisir si enlevier cette image.
Cette image représente magnifiquement le mouvement ascendant de l'âme, sous la forme de plusieurs éléments symboliques.
1. Il y a en premier lieu, l'arbre de vie, symbole de vie, en perpétuelle évolution, en ascension vers le ciel. Il met en communication les trois niveaux du cosmos : le souterrain, par ses racines fouillant les profondeurs où elles s'enfoncent; la surface de la terre, par son tronc et ses branches; les hauteurs, par la cime, attirée par la lumière du ciel.
2. Le serpent, qui est aux sources de la vie, au même rang que l'âme et la libido, qui ondule en prenant son départ du bas.
3. L'eau, symbole de l'émotion et de la pureté, qui rejaillit, telle une source émergeant du sol.
La jeune femme semble être suspendue, comme flottant, s'élevant vers le ciel. Elle tient un fil, l'agent qui relie tous les états d'existence entre eux et à leur principe, il relie ce monde et l'autre monde et tous les êtres.
La nudité et la perfection de la silhouette féminine est comme un symbole de l'idéal à atteindre. Il s'agit d'une nudité de l'âme qui rejette le corps, son vêtement et sa prison, pour retrouver son état primitif et remonter à ses origines divines (Evangile de Thomas 21)
Toutes ces figures picturales sont d'une splendide beauté. Toutes ensemble, elles dessinent parfaitement l'élévation de l'âme, par la sublimation de l'énergie sexuelle, le sujet de mon article.
Le texte que j'ai cité est arrivé après le choix de cette image. C'est d'abord, elle qui m'a saisie, elle est superbe. C'est en cherchant la symbolique du serpent, par curiosité, que mon chemin a fini sur cet écrit.
L'élévation de l'âme par d'autres voies, c'est une autre question. Et ce n'est pas le souci de ce post-ci. Je cherchais un texte pour "illustrer" cette image, et celui y réponds honorablement.
Tout d'abord Adan et Eve n'avait pas d'inibition mais cela ne veut pas dire qu'il ne mettait pas un pull quand ils avaient ou un KW quand il pleuvais
deuxièmement le serpent n'ait pas qualifier d'intelligent mais de ruser.
a part ça je n'ais pas dit que ton image n'était pas belle evidement ces beau un corp de femme seulement quand on est un juif religieux on n'aprouve pas qu'une image erotique illustre ce genre de sujet.
je te serais donc reconnaissante de l'enlever
(RECONNAISSANT)
J'oubliais
Sache que certain commentateur de la Génèse pense que le serpent voulait violer Eve
Toutes les grandes déesses de la nature dans la pensée grecque, ces déesses mères ont été reconduit dans le christianisme sous la forme de Marie, et elles ont pour attribut le serpent, maître de la fécondité. Athéna a pour atrribut le Serpent, alliance de la raison et des forces naturelles. Son rôle d'inspirateur apparaît en pleine lumière dans ces mythes.
A l'époque chrétienne, le Christ qui régénère l'humanité est représenté comme le Serpent d'airain sur la Croix. La pensée du Moyen-Age a entamé le procès du serpent.
En Chine, le serpent, comme le dragon, est le symbole de la sagesse et de la perfection.
L'image et le texte choisis se marie bien. L'alliance des cultures est la plus grande richesse de l'Esprit, car elle répond à l'universalité de la Vérité.
PS : Mon Homme a des origines juives, les miennes sont asiatiques. Nous avons réussi à concilier nos pensées distinctes.
s'il te plait peut tu enlever l'image merci baucoup aurevoir
Cette photo est un fidèle hommage à la divinité, à la Vie en chacun de nous... Au nom de la Vie, elle demeure... telle la Vie,... authentique et libre...
Merci pour ton passage.
TU DEVRAIS VRAIMENT ENLEVER CETTE IMAGE PAR RESPECT ENVERS LA RELIGION JUIVE
Eli'or Sfez (au fait, quel est ton vrai prénom ? le mien, c'est Dan),
Tu sais, mon cher Eli'or Sfez, la Vie est vraiment belle, et ses beautés sont infinies, elles existent partout, en Orient, en Occident, dans l'Univers entier, dans des espaces lointains où ni bouddhistes, ni chrétiens, ni juifs n'existent, peut-être juste des êtres ayant une conception de l'existence absolument différentes de nous autres humains.
Les beautés de toutes parts ont leur existence propre, en dehors des philosophies, en dehors des religions, en dehors même de n'importe quel esprit de tout être vivant.
Le miracle, c'est la rencontre d'une beauté avec une autre, alors que tout les oppose.
Ce texte choisi provient d'un "juif", qu'un autre "juif", en ta propre personne, conteste. Les idées de ce texte religieux juif, se joignent aux représentations de cette photo. Rien ne les oppose, au contraire, ils tendent vers la même "pensée".
Une image saisissante d'authenticité, elle ne peut être mise en doute dans son naturel et dans sa vérité, c'est une image éclatante de lumière et de limpidité.
Et si dans cette image, un homme nu, tel "la Création d'Adam" de Michel-Ange, avait été dessiné? Le respect de la religion n'est-il pas le même qu'avec cette image ?
Le représentation d'une femme est aussi respectueuse de celle d'un homme.
je savais pas qu'on pouvais etre aussi idiot et niais
Tu es à cours d'arguments. C'est dommage que tes limites se posent là. Je te laisse donc à toi-même.
OLAlala.....
D'un coté un fuj bien marrrant qui pete un cable sur une image alors que la honte d'etre nue c'est comme ça qu'Adam s'est fait cramé.
De l'autre coté Dan qui veut positiver sur le plus tragique des texte de toute l'histoire en y voyant du sexe, soyons fou.
Pourquoi personne veut voir que ce texte parle de notre mort à tous.
Le bereshit c'est l'histoire la plus grave et fascinante que j'ai lu et je me demande tout les jour ce que le mec a voulu dire par la. Ca va tellement loin que je veux bien croire que celui qui l'as ecrit detenait la vérité.
L'homme y devient mortel quand il prend conscience de la dualité bien/mal. Pourquoi ? Parce-qu'il devient l'instrument de ses peur et desirs, veux tout definir par son scrupule et il cesse d'être, d'aimer.
L'infini avait une condition : l'indefini.
Mais pire : comment pouvait-on ignorer le bien et le mal ? ?
Sans une conscience de soi individuel, on a pas peur de perdre son integrité, donc rien n'est bon ni mauvais. Le bien et le mal n'existe qu'a travers l'ego, fruit defendu d'une conscience qui devait nous servir ?
Je veux pas positiver sur mon analyse de la vie tant que je trouve pas le secret de l'immortalité. Et je deteste mon intelligence : si j'étais pur je m'en passerait. Voila ce que c'est une reflexion poussé de poete suicidaire.
Tout ça pour dire moi aussi je pense qu'adam mettait un Kway quand il pleuvait et même defois il se cognait le petit orteil contre une racine mais sans crier "et meeeerde"
Il pouvait même fourrer Eve dans une grotte et se gaver de fraise MAIS c'était jamais malsain.
Donc le bien et le mal prehexistait sous forme de joie/souffrance totalement ignoré de l'être qui était inconditionnel, perdu dans un amour créateur.
Mais la conscience des relation de cause consequence du type "les banane sont meilleurs grillé " fait de l'homme un calculateur qui veut + de kiff et finit par entretenir ce principe au service de sa jouissance, dans la peur d'une souffrance qui devient.. LE MAL
Bonjour Zeph,
La peur, la souffrance, la colère, la haine, le mépris (de l'autre) , c'est effectivement le MAL.
Un remède à cela : AIMER. Pleinement. Infiniment. Absolument.... Divinement.
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