Dans la beauté des astres, comme celle de la chair, j'ai prié, Monde et Ciel, que tu existes.

Après l'obscurité des ignorances et des peurs, après les déserts sans foi, ni espoir, Dieu soit béni, tu existes.

Contre les néants sans tendresse et sans égard, par la grâce des cœurs qui n'ont cessé de brûler, de briller, tu existes.

Chaque jour offre ses lumières et ses chaleurs, les fruits de l'abondance et les bonheurs d'être présent. Le goût des cerises, le parfum du thé, l'éclat des fleurs, les couleurs de la différence. Dans les souffles, les saveurs et les contrastes de la douce vie, tu existes.

Avec la ténacité des coquelicots, l'abnégation des abeilles, et la fidélité des cygnes, la nature se tient obstinée face aux folies contre elle. Je me suis ressourcée auprès d'elle, je me suis trouvée auprès de toi. Le monde a un sens. Tu existes.

Il y a tant d'amour sur la terre qu'il ne reste rien d'autre à désirer, à chercher. Parmi les forces de métamorphoses et d'alliances, tu existes. Ici, ou ailleurs, maintenant, ou au-delà, je t'aime et t'aimerai éternellement. J'aime et j'aimerai la vie infiniment. Tu existes.

"Nouvelles. De la Terre, de la Lune et des Etoiles"