Contre la Corrida
Article AFP Des personnalités se joignent à Renaud contre la corrida
Citations
"On n'a pas un cœur pour les humains et un cœur pour les animaux, on a un cœur ou on n'en a pas".
Alphonse de Lamartine, 1790-1869
Définition de la tauromachie par l'UNESCO (1980) : "La tauromachie est l'art scélérat et vénal de torturer et de mettre à mort des animaux selon des règles, dans la légalité et en public. Elle traumatise les enfants et les adultes sensibles. Elle aggrave l'état des psychopathes attirés par ce genre de spectacles. Elle dénature la relation entre l'homme et l'animal. Ce type de spectacles sont contre la morale, la science et la culture "
Sur l'art de tuer :
Alphonse de Lamartine, 1790-1869 :
"Ils aiguisent le fer en flèches, en poignards,
Du métier de tuer, ils ont fait un grand art,
Le meurtre par milliers s'appelle une victoire,
C'est en lettres de sang que l'on écrit la gloire"
Pythagore, v. 570-v. 480 av. J.-C. : "Tant que les hommes massacreront les bêtes, ils s'entre-tueront. Celui qui sème le meurtre et la douleur ne peut en effet récolter la joie et l'amour".
Fénelon, Les aventures de Télémaque fils d’Ulysse : « Les hommes sont tous frères, et il s’entre déchirent ; les bêtes farouches sont moins cruelles. (…) l’homme seul, malgré sa raison, fait ce que les animaux sans raison ne firent jamais ».
Léonard de Vinci, 1452-1519, Prophéties : "Le jour viendra où le fait de tuer un animal sera condamné au même titre que celui de tuer un humain".
Michel de Montaigne, 1533-1592, Essais : "Les naturels sanguinaires à l'endroit des bestes témoignent d'une propension naturelle à la cruauté"
Voltaire, 1694-1778, Dictionnaire philosophique, « Bêtes » : "Quelle pitié, quelle pauvreté d'avoir dit que les bêtes sont des machines privées de connaissance et de sentiment".
Emmanuel Kant, 1724-1804, Métaphysique des mœurs : "La cruauté envers les bêtes est la violation d'un devoir de l'homme envers lui-même".
Bernardin de Saint-Pierre, 1734-1814 : "La cruauté qu'on exerce envers les animaux n'en est que l'apprentissage envers les hommes".
Arthur Schopenhauer, 1788-1860, Le Fondement de la morale : "Entre la pitié envers les bêtes et la bonté d'âme, il y a un lien étroit".
Victor Hugo,1802-1885 : "Vous ne serez jamais, et dans aucune circonstance, tout à fait malheureux si vous êtes bon envers les animaux".
Alphonse de Lamartine, 1790-1869: "On n'a pas un cœur pour les humains et un cœur pour les animaux, on a un cœur ou on n'en a pas".
Le Chef indien Seattle, « Déclaration au président des États-Unis », 1854 : "Qu'est-ce que l'homme sans les bêtes? Si toutes les bêtes disparaissaient l'homme mourrait, car ce qui arrive aux bêtes arrive bientôt à l'homme".
George Bernard Shaw, 1856-1950 : "Quand un homme désire tuer un tigre, il appelle cela sport. Quand un tigre le tue, il appelle cela férocité".
Mahatma Gandhi, 1869-1948 : "La grandeur d'une nation et ses progrès moraux peuvent être jugés par la manière dont elle traite les animaux".
Jacques Prévert, 1900-1977 : "Un seul oiseau est en cage et la liberté est en deuil".
Marguerite Yourcenar, 1903-1987 :
7 août 1957 : "L'homme a peu de chances de cesser d'être un tortionnaire pour l'homme, tant qu'il continuera à apprendre sur la bête son métier de bourreau".
1977 : "Soyons subversifs. Révoltons nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté qui d'ailleurs ne s'exercent si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les bêtes. Rappelons-nous, s'il faut toujours tout ramener à nous-mêmes, qu'ils y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés, moins de wagons plombés amenant à la mort les victimes de quelconques dictatures, si nous n'avions pris l'habitude des fourgons où des bêtes agonisent sans nourriture et sans eau en attendant l'abattoir."
Dr. Samuel DEBROT : "S´il est vrai que les animaux ne pourront jamais s´élever aussi haut que l´homme, ils n´arriveront pas à descendre aussi bas."
Le Dalaï Lama : "Comment pouvons nous détruire et jouer avec la vie des animaux seulement par distraction, plaisir ou sport ? C'est impensable." (Animal People, mai 1982).
Théodore Monod (1902-2000) reprenant la célèbre maxime d'Alphonse de Lamartine ("On n'a pas un cœur pour les humains et un cœur pour les animaux, on a un cœur ou on n'en a pas"), disait : "Ce ne sont pas les Animaux ou les Hommes, ce sont les Animaux et les Hommes. Ce n'est pas A ou B, c'est A + B. Et je crains que pour ceux qui nous reprochent notre action ce ne soit ni A, ni B".
Hubert Reeves :
"La cruauté sera toujours présente en l'homme et s'éveillera dès que les conditions sociales y seront favorables... Le rôle de la civilisation est de rendre la cruauté socialement inacceptable." ("Mal de Terre", Seuil, 2003)
"Tuer pour le plaisir est un acte inhumain, indigne et dégradant. En convaincre les hommes est un objectif de toute première importance.C'est l'espoir de voir disparaitre la cruauté, les guerres fraticides et les génocides."
Alice Walker, poète, écrivain, 1949 – : "Les animaux du monde existent pour leurs propres raisons.Ils n'ont pas été crées pour les humains; pas plus que les noirs n'existent pour les blancs ou les femmes pour les hommes"
Alexandre Soljenitsyne, écrivain, 1918 - : "De nos jours, nous ne pensons pas à l'amour que peut porter un homme à un animal ; nous rions des gens qui sont attachés aux chats. Mais si nous arrêtons d'aimer les animaux, ne serions-nous pas également forcés d'arrêter d'aimer les gens?"
...Et La Bible (Esaïe, 1,11+3) : "Je ne prends point plaisir au sang des taureaux, des brebis et des boucs... Je ne puis voir le crime associé aux solennités".
* * *
Sur la tauromachie (citations tirées pour la plupart de l'ouvrage d'Alain Perret, "La mafia tauromachique") :
Victor Hugo,1802-1885 : "Torturer un taureau pour le plaisir, pour l'amusement c'est beaucoup plus que de torturer un animal, c'est torturer une conscience !"
Jules Romain, 1885-1972 (poète, écrivain, Académie Française) : "J'ai toujours été un ennemi convaincu de tout ce qui est violence et cruauté. J'en éprouve de l'antipathie et de l'aversion !"
José Luis de Villalonga (acteur) : "C'est immonde, voit-on quelques chose de vrai dans tout ceci ?"
Charles Trénet, 1913 - 2001 : "Je n'aime pas la corrida, car elle représente pour moi l'image, hélas, naturelle de la guerre !": "C'est toujours le taureau qui en fait les frais. Le taureau, c'est l'arme mobilisée. Le matador, c'est le crime. On trouve ignobles les tueurs et merveilleux les matadors !"
"Le public des corridas ne sait pas que c'est lui que l'on tue".
"Tant que les arènes regorgeront de monde, les champs de bataille feront recette".
Pierre Lotti, écrivain, 1850 - 1923 : "La corrida s'abaisse à plonger dans l'hébétude et l'impuissance, la victime obligée de ses exhibitions".
Paul Guth, romancier et essayiste, 1910 - 1997 : "Sans grandeur, ni noblesse ; le sens de la noblesse animale est trop souvent sacrifié à la bestialité humaine !"
Hervé Bazin, écrivain, Académie Française, 1911-1996 : "A la rigueur, s'il faut montrer à l'homme qu'il peut dominer l'Animal, moi j'aime mieux qu'il le domine en lui. Au lieu de tuer votre mort, épargnez donc l'Animal pour vivre la vôtre en elle".
"C'est ici le meurtre qui devient la finalité du combat, du spectacle."
René Barjavel, écrivain, dialoguiste, scénariste, 1911-1985 : "C'est la revanche d'une foule imbécile. C'est du sadisme de voyeur, de la boucherie et du cabotinage !"
André Malraux, écrivain, héros de la Résistance, ministre d'Etat, 1901 - 1976 : " Le mélange d'un spectacle de cirque et d'une communion de sang !"
Francis Cabrel, auteur-compositeur-interprète, 1953 - : "Quand la corrida avance, c'est l'humanité qui recule".
Joseph Peyré, écrivain : "La corrida consiste à réduire l'animal à l'épuisement et au désespoir !"
Vicente Blasco-Ibañez, romancier et scénariste de cinéma, 1867-1928 : "Le cheval fou de douleur, errait ça et là dans les arènes, selle ballante, le ventre ouvert, les entrailles bleues et rouges pendillaient entre les étriers..."
Gaston Couté :
" Bourgeois ! nous sommes des taureaux
Captifs en vos arènes rouges,
Aux yeux d’une foule de gouges
De michés et de maquereaux.
Bourgeois ! nous sommes des taureaux
Que l’on torture et que l’on tue,
Et votre bêtise institue
Une gloire pour nos bourreaux."
Les taureaux, 22/28 octobre 1899, in La guerre sociale, chansons de Gaston Couté, éditeur Le Vent du ch’min, Saint-Denis, 1980.
Alain Perret, écrivain, journaliste : "La meilleure alliée des tortionnaires : l'indifférence"
Phippe VAL (interviewé par Sport et Vie) :
S. et V. : - Vous seriez aussi pour une interdiction pure et simple de la corrida.
P. VAL : - Oui. Comme tout ce qui implique le martyre des animaux. Je suis d'accord avec Kundera pour dire qu'une société se définit par la façon dont elle traite les plus faibles. Or la corrida, c'est une forme de torture. Qu'elle soit ancestrale n'ajoute rien à sa légitimité. La tradition, c'est l'opium des cons ! À mon avis, il faut des lois contre cela. Sinon, on ferait la même chose avec les humains. D'ailleurs, on le voit bien. Dès que le cadre légal disparaît, ressurgissent des pratiques complètement barbares et cruelles. À mon avis, la chasse et la corrida sont les points de départ de la barbarie. Il m'apparaît normal de vouloir s'en protéger par des lois.
Monseigneur INESTA, évèque auxiliaire de Madrid, juillet 1981 : "Je ne peux me représenter le Seigneur à la corrida, prenant du bon temps tandis que des hommes mettent leur vie en péril et qu'on torture des animaux jusquà la mort"
Monseigneur BESSON, août 1885, parlant de la corrida : "Ces jeux sanglants qui sont la honte de nos moeurs".
Sur la nécessité d'agir :
Benjamin Franklin, scientifique, écrivain, diplomate américain, 1706 - 1790 : " Either write something worth reading or do something worth writing"
Victor Hugo,1802-1885 : "Rien n'est plus puissant qu'une idée dont le temps est venu"
Carlo Dossi, écrivain, 1849 – 1910 : "Les fous ouvrent les voies qu'empruntent aussi les sages"
Charles Péguy, poète, écrivain, 1873-1914: "Celui qui sait et se tait se fait complice des faussaires et des menteurs"
Albert Einstein (1879 - 1955) : "Le monde est dangereux à vivre, non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire... "
Elie Wiesel, écrivain américain, 1928 - : "Prenez parti ! La neutralité aide l’oppresseur, jamais la victime. Le silence encourage le bourreau, jamais l’oppressé."
Martin Luther King : "Il suffit que des gens au grand coeur ne fassent rien pour que le monde ne change pas"
Proverbe : "Qui ne dit mot consent"
Alain Perret : "La meilleure alliée des tortionnaires : l'indifférence"
Sur la tradition
Philippe VAL : "La tradition est un désir d'immobilisme mental et de flemme intellectuelle qui est à l'opposé de l'idée même de culture".
Web Encyclo :
HUMANISME : C’est aussi le pouvoir de se soustraire au règne de la tradition.
C’est une liberté morale. L’homme conquiert son humanité au prix d’un acharnement ou d’une mise à distance des traditions et des particularités qui le conditionnent.
14 Response to Contre la Corrida
super billet! j'ai appris!! les citations, les engagements! merci de ce partage et complètement d'actualité en ce jour! je n'ai pas de compte! pardon! bonne continuation - cordialement
éva
La corrida recule. Il faut espérer dans un avenir le plus proche possible sa fin complète et définitive.
Merci Eva pour votre soutien.
Cordialement
Nombre de ces commentaires sont faux ou hors contexte corrida.
Victor Hugo par exemple n'a jamais écrit de texte anti corrida,vous pouvez le vérifier en lisant Jean Claude FIZAINE,universitaire spécialiste de cet auteur.
Il est préjudiciable pour votre cause que la culture et l’honnêteté intellectuelle soit presque toujours du coté des pros corrida.
L'honnêteté intellectuelle en soi serait d'admettre que la corrida est une cruelle injustice envers le taureau, quant à la culture, elle est nécessaire, mais insuffisante pour enrichir et élever la conscience, qui elle demande la force d'un vrai courage et la puissance d'une réelle intelligence.
Victor Hugo en promulguant l'application de la loi Grammont de protection des animaux et en s'engageant dans le combat contre la maltraitance des animaux, quels qu'ils soient, appelle aussi à garder sa conscience intègre. L'intégrité qui surpasse toutes les spéculations est celle que la vie exige de nous sur chacun de ses vivants. Tuer par plaisir est pire qu'une déloyauté envers la vie, c'est un crime contre elle.
Si vous doutez encore de la position de Victor Hugo sur son dégoût de la violence envers les animaux, sous toutes ses formes, vous pouvez lire ses autres textes. Et plus beau encore, vous pouvez vous rappeler de son amour pour les animaux et de sa haute clairvoyance sur la vie toute entière.
Voici quelques citations :
À un homme partant pour la chasse
Oui, l'homme est responsable et rendra compte un jour.
Sur cette terre où l'ombre et l'aurore ont leur tour,
Sois l'intendant de Dieu, mais l'intendant honnête.
Tremble de tout abus de pouvoir sur la bête.
Te figures-tu donc être un tel but final
Que tu puisses sans peur devenir infernal,
Vorace, sensuel, voluptueux, féroce,
Échiner le baudet, exténuer la rosse,
En lui crevant les yeux engraisser l'ortolan,
Et massacrer les bois trois ou quatre fois l'an ?
Ce gai chasseur, armant son fusil ou son piège,
Confine à l'assassin et touche au sacrilège.
Penser, voilà ton but ; vivre, voilà ton droit.
Tuer pour jouir, non. Crois-tu donc que ce soit
Pour donner meilleur goût à la caille rôtie
Que le soleil ajoute une aigrette à l'ortie,
Peint la mûre, ou rougit la graine du sorbier ?
Dieu qui fait les oiseaux ne fait pas le gibier.
(Recueil : Dernière gerbe)
Liberté
De quel droit mettez-vous des oiseaux dans des cages ?
De quel droit ôtez-vous ces chanteurs aux bocages,
Aux sources, à l'aurore, à la nuée, aux vents ?
De quel droit volez-vous la vie à ces vivants ?
Homme, crois-tu que Dieu, ce père, fasse naître
L'aile pour l'accrocher au clou de ta fenêtre ?
Ne peux-tu vivre heureux et content sans cela ?
Qu'est-ce qu'ils ont donc fait tous ces innocents-là
Pour être au bagne avec leur nid et leur femelle ?
Qui sait comment leur sort à notre sort se mêle ?
Qui sait si le verdier qu'on dérobe aux rameaux,
Qui sait si le malheur qu'on fait aux animaux
Et si la servitude inutile des bêtes
Ne se résolvent pas en Nérons sur nos têtes ?
Qui sait si le carcan ne sort pas des licous ?
Oh ! de nos actions qui sait les contre-coups,
Et quels noirs croisements ont au fond du mystère
Tant de choses qu'on fait en riant sur la terre ?
Quand vous cadenassez sous un réseau de fer
Tous ces buveurs d'azur faits pour s'enivrer d'air,
Tous ces nageurs charmants de la lumière bleue,
Chardonneret, pinson, moineau franc, hochequeue,
Croyez-vous que le bec sanglant des passereaux
Ne touche pas à l'homme en heurtant ces barreaux ?
Prenez garde à la sombre équité. Prenez garde !
Partout où pleure et crie un captif, Dieu regarde.
Ne comprenez-vous pas que vous êtes méchants ?
À tous ces enfermés donnez la clef des champs !
Aux champs les rossignols, aux champs les hirondelles ;
Les âmes expieront tout ce qu'on fait aux ailes.
La balance invisible a deux plateaux obscurs.
Prenez garde aux cachots dont vous ornez vos murs !
Du treillage aux fils d'or naissent les noires grilles ;
La volière sinistre est mère des bastilles.
Respect aux doux passants des airs, des prés, des eaux
Toute la liberté qu'on prend à des oiseaux
Le destin juste et dur la reprend à des hommes.
Nous avons des tyrans parce que nous en sommes.
Tu veux être libre, homme ? et de quel droit, ayant
Chez toi le détenu, ce témoin effrayant ?
Ce qu'on croit sans défense est défendu par l'ombre.
Toute l'immensité sur ce pauvre oiseau sombre
Se penche, et te dévoue à l'expiation.
Je t'admire, oppresseur, criant : oppression !
Le sort te tient pendant que ta démence brave
Ce forçat qui sur toi jette une ombre d'esclave
Et la cage qui pend au seuil de ta maison
Vit, chante, et fait sortir de terre la prison.
(La légende des siècles)
"Pas une bête qui n'ait un reflet d'infini "
J'aime l'araignée
J'aime l'araignée et j'aime l'ortie,
Parce qu'on les hait ;
Et que rien n'exauce et que tout châtie
Leur morne souhait ;
Parce qu'elles sont maudites, chétives,
Noirs êtres rampants ;
Parce qu'elles sont les tristes captives
De leur guet-apens ;
Parce qu'elles sont prises dans leur oeuvre ;
Ô sort ! fatals noeuds !
Parce que l'ortie est une couleuvre,
L'araignée un gueux;
Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes,
Parce qu'on les fuit,
Parce qu'elles sont toutes deux victimes
De la sombre nuit...
Passants, faites grâce à la plante obscure,
Au pauvre animal.
Plaignez la laideur, plaignez la piqûre,
Oh ! plaignez le mal !
Il n'est rien qui n'ait sa mélancolie ;
Tout veut un baiser.
Dans leur fauve horreur, pour peu qu'on oublie
De les écraser,
Pour peu qu'on leur jette un oeil moins superbe,
Tout bas, loin du jour,
La vilaine bête et la mauvaise herbe
Murmurent : Amour !
(Les contemplations)
"Les bêtes sont au bon Dieu"
Fils, apprends comme on me nomme
Dit l'insecte du ciel bleu,
Les bêtes sont au bon Dieu,
Mais la bêtise est à l'homme.
("La coccinelle" - Les contemplations)
Le crapaud
Le soir se déployait ainsi qu'une bannière;
L'oiseau baissait la voix dans le jour affaibli;
Tout s'apaisait dans l'air, sur l'onde; et, plein d'oubli,
Le crapaud, sans effroi, sans honte, sans colère,
Doux, regardait la grande auréole solaire;
Peut-être le maudit se sentait-il béni;
Pas de bête qui n'ait un reflet d'infini;
Pas de prunelle abjecte et vile que ne touche
L'éclair d'en haut, parfois tendre et parfois farouche;
Pas de monstre chétif, louche, impur, chassieux,
Qui n'ait l'immensité des astres dans les yeux.
("Le crapaud" - La Légende des siècles)
"Poussière d'âme"
(...)
Les oiseaux
Sont de la poussière d'âme.
Le nid que l'oiseau bâtit
Si petit
Est une chose profonde ;
L'oeuf ôté de la forêt
Manquerait
A l'équilibre du monde.
("Chanson des oiseaux" - la fin de satan)
La nichée sous le portail
(...)
Les cathédrales sont belles
Et hautes sous le ciel bleu;
Mais le nid des hirondelles
Est l'édifice de Dieu.
(Les contemplations)
Félicitations pour votre article et merci du fond du coeur !
Merci Emma pour votre précieuse attention et vos encouragements. Je suis touchée.
La corrida recule, elle s’essouffle.
Dans notre époque si modernisée elle n'a plus lieu d'être et il serait bon que les afficionados le sachent.
Les traditions et la "beauté" du combat ne sont que des mots employés pour masquer la lâcheté et l'horreur de ce massacre.
Oui, la violence de la corrida est un crime. C'est la corrida qui doit tomber. Pas les taureaux.
Merci pour ce recueil de citations.
Je réagirai à un commentaire posté il y a un an: la culture et l'honnêteté intellectuelle sont en effet contre les tortures quelles qu'elles soient. Leur rôle est de faire évoluer les esprits, d'abroger les actes barbares élevés au rang "d'art" sous le prétexte fallacieux des traditions.
Bravo Dan, ce sont les esprits tels que les vôtres qui permettront, un jour, de faire cesser ces massacres.
Merci de tout coeur Agathe pour vos mots généreux et inspirants.
Quand une conscience humaine s'éveille, c'est la conscience de l'humanité qui s'élève un peu plus.
Merci à vous d'être aussi ce relais, afin de transmettre cette lumière de l'esprit qui nous appelle à aimer le vivant sous toutes ses formes.
La connaissance aussi a son pouvoir sur notre sens du sacré, sens qui nous tend vers la vraie beauté, le respect de la vie et chacune de ses créations.
Osons toujours croire l'évolution des mentalités...
Grand merci pour toutes ces citations, je m'en sers.
J'espère que la corrida va reculer mais aussi que l'animal ne sera plus considérer comme un "objet privé".
Merci Fanny pour votre engagement.
La lutte contre la corrida reste toujours une urgence. Les droits de l'animal doivent être respectés, en tant qu'être vivant à part entière, et non comme la "chose" de l'humain.
J'espère aussi que la corrida et tous les autres actes de barbarie sur les animaux disparaissent à tout jamais, partout dans le monde.
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